Le monde est en désordre, mais Pom Pom Squad, ConséquenceArtiste du mois de juin, sachez exactement comment en trouver les plus belles parties. Mené par la radieuse Mia Berrin, le premier album du quatuor de Brooklyn, Mort d’une pom-pom girl, arrive demain (25 juin) dans la foulée de deux EP pré-pandémiques et d’une excellente reprise de « Cellophane » de FKA twigs.
Pom Pom Squad, qui a signé avec le label indépendant berlinois City Slang plus tôt cette année, a recruté la chanteuse des Illuminati Hotties Sara Tudzin pour coproduire aux côtés de Berrin elle-même. L’effort qui en résulte est un disque de rock indépendant dynamique et polyvalent qui sert d’énoncé de thèse pour le groupe. Les chansons oscillent entre exorcismes féroces et tendres épiphanies, trouvant de la place au milieu pour démontrer à quel point Pom Pom Squad est capable.
Mort d’une pom-pom girl et les images qui l’accompagnent intègrent de nombreux thèmes et esthétiques des années 1950 et du début des années 1960, y compris des influences doo-wop, une ligne de vibraphone « Mister Sandman » qui relie les premières et dernières pistes ensemble, des violons cinématographiques et même une reprise de Tommy James et « Crimson + Clover » des Shondells.
Cependant, le groupe juxtapose cette esthétique à une vision plus brouillonne, plus imparfaite. Sur « Crying », l’orchestre gémit librement dans le refrain final de Broadway, ajoutant une couche inévitable de détresse à la piste déjà émouvante. Et sur le vibrant deuxième single « Head Cheerleader », Berrin, qui s’identifie comme homosexuelle, prétend qu’elle « va épouser la fille la plus effrayante de l’équipe de pom-pom girls »; plutôt que de se forcer à entrer dans le moule de la perfection, Berrin choisit d’embrasser l’étrange, l’effrayant et le non conventionnel, trouvant une confiance palpable dans le processus.
Mort d’une pom-pom girl explore l’identité de Berrin dans le contexte de ce que la société attend d’elle en tant que femme : la pom-pom girl, la reine du bal du lycée, celle qui se sacrifie dans les relations pour le bien de son partenaire. Mais tout au long de l’album, Berrin subvertit ces attentes avec des fioritures de sons et de thèmes discordants, ainsi que des moments de vulnérabilité brute et sans faille.
Ce sont les moments de tendresse où Berrin brille vraiment : sur le morceau remarquable « RWL », Berrin donne l’une de ses meilleures performances vocales, en trouvant l’équilibre parfait entre chaleur et urgence. « Be Good » termine l’album presque comme une berceuse, jusqu’à ce qu’un orchestre agité se gonfle et qu’un groove de style Bossa Nova mette fin à la chanson, ajoutant une couche de surprise et de plaisir pour terminer le LP.
En fin de compte, Mort d’une pom-pom girl est le son d’un groupe embrassant l’absence de limites dans le rock du 21e siècle. L’album, brillamment rythmé, sait exactement quand se retirer, s’étirer et apporter de la clarté.
Mort d’une pom-pom girl est un travail cohésif et émouvant. Avec cet album, Mia Berrin consolide sa place parmi la toute nouvelle classe d’auteurs-compositeurs indé, en se taillant cet espace d’une manière courageuse et vulnérable. Parfois, au milieu des décombres et de la confusion, quelque chose de positif émerge que nous pouvons tous encourager.
Pistes essentielles: « Crying », « RWL », « Head Cheerleader », « Be Good »
Mort d’une pom-pom girl Ouvrages d’art: