HARAKIRI POUR LE CIEL Mære

Harakiri pour le ciel mérite beaucoup plus de respect dans les cercles post-black metal. 2018 Incendie criminel a aiguisé l’écriture des chansons de la relève autrichienne et a fait ses débuts Chair septiqueKerim Lechner est leur batteur de session. Le fait d’avoir une centrale death metal derrière le kit a donné beaucoup plus d’agressivité et de précision au style que Michael « JJ » Wahntraum et le multi-instrumentiste Matthias Sollak avaient perfectionné. Harakiri pour le cielLes fondements de la création de magnifiques riffs de guitare et de voix émotionnelles ont soudainement trouvé un soutien rythmique matraqué. Cela leur a apparemment donné la confiance nécessaire pour abandonner un suivi d’une heure et demie. Alors que sa longueur peut parfois être ressentie, Mære est une prochaine étape convaincante pour un groupe qui vient de franchir une nouvelle étape.

Publicité. Faites défiler pour continuer la lecture.

Les éléments clés de Harakiri pour le ciel brillent avec brio sur les trois singles de l’album. L’ouvreur «I, Pallbearer» introduit la formule de base: un crescendo à combustion lente sur un rythme de souffle de sprint, entraîné par des pistes de guitare mélodieuses et des cris hystériques. Des intermèdes désespérés au piano aux explosions post-métal noircies, la délicatesse, l’agressivité et l’immensité du groupe prennent tout leur effet. «Sing For The Damage We Done» met en lumière cette approche puissante en juxtaposant Alceste le chant distinct du frontman Neige avec des garages de black metal vraiment effaçants. En effet, la percussion propulsive de la contrebasse de Lechner propulse le triomphant trémolo-picking, les arpèges dansants et les détours harmoniques de «And Oceans Between Us».

Harakiri pour le ciel exécute l’instrumentation avec une précision incroyable, mais cela n’empêche pas la chimie brute et dynamique de l’album. La valse amoureuse de «Us Against December Skies» chevauche des mélodies flamboyantes dans un coucher de soleil abyssal, tandis que «I’m All About The Dusk» contraste sa sombre sensation de mi-temps avec une panne lourde (en quelque sorte) et même un passage syncopé janky à égalité avec l’élite screamo des années 90. Harakiri pour le cielLes arrangements habiles de lui réussiraient à combiner la froideur du black metal avec la chaleur du post-rock et l’énergie du post-hardcore, même s’il n’avait pas de batteur polyvalent pour le soutenir. Ceci est encapsulé sur «Three Empty Words», qui traverse le métal noir assez simple, le punk galopant et l’ambiance spacieuse en recontextualisant avec goût des motifs accrocheurs et tricotés serrés.

Harakiri pour le cielL’impact émotionnel de JJ s’achève dans la voix et les paroles de JJ. Ses cris ont une aura trépidante et endommagée, presque en contraste direct avec les guitares et les tambours intégrés. Son récit a beaucoup de place pour se développer sur un morceau de 10 minutes et demie comme «Once Upon A Winter», formant des contes de malheurs existentiels («C’est étrange pourquoi l’automne est si beau / Pourtant tout meurt de faim, tout meurt») Avec des rayons d’espoir perçants («Parce que même si je suis souvent dans les profondeurs de la misèreIl y a toujours du calme / Il y a encore de la musique en moi”). C’est cette ferveur narrative qui maintient ces 85 minutes étonnamment engageantes.

Il y a toujours un changement dynamique, un contrepoint harmonique ou une rupture de rythme pour rafraîchir le flux de cet album, comme la façon dont «Time Is A Ghost» conserve une atmosphère profonde et stratifiée après une acoustique dépouillée construite sur certains des riffs les plus directs et les plus percutants de l’album. La voix douloureuse mais réfléchie de JJ ne perd pas non plus sa pertinence: «J’ai perdu quelque chose que je n’ai jamais eu / Mais pourtant ça fait aussi mal / Parce que ceux qui ont été vus danser / On pensait qu’ils étaient fous. » « Silver Needle – Golden Dawn » et plus proche « Song To Say Goodbye » deviennent assez prévisibles, mais Harakiri pour le cielIl est vraiment difficile de se lasser de la combinaison des cris intenses de JJ, du riffage entraînant de Sollak et de la percussion implacable de Lechner.

Aussi intimidant que la longueur puisse paraître, Mære est un album qui reste son accueil avec grâce et excellence. C’est un grand honneur à Harakiri pour le ciel que leur approche reste convaincante tout en étant enfermée dans un format, simplement parce qu’elle n’a pas encore cessé de sonner bien. Si ces gars continuent d’apporter ce calibre artistique à la table, ils pourraient réaliser des albums encore plus longs que cela!

Publicité. Faites défiler pour continuer la lecture.