Vivant dans le sud-est de la Pennsylvanie dans les années 90 et au début des années 2000, j’étais un grand fan de CKY. Vous vous souviendrez peut-être CKY à la fois de leur étroite association avec les gens de MTV Âne et leurs vidéos de skateboard qui sont désormais considérées par beaucoup comme à la fois légendaires et incontournables.
Je me souviens encore avec émotion de ma bagarre avec Johnny Knoxville alors qu’il tentait de sauter dans la foule depuis le surplomb du balcon à un CKY spectacle au très estimé Trocadero Theatre (RIP) de Philadelphie à l’époque où Johnny faisait encore ce genre de choses stupides. CKYà son apogée, était un groupe avec une composition solide qui mélangeait des éléments de punk, de métal et de pop qui servaient souvent de bande-son à tant de gens intéressés par les activités de plein air qui impliquaient des scooters, des planches à roulettes, des rollers et des manigances. Deron Miller (maintenant aussi dans Création malveillante) était une grande partie du son du groupe et il continue ses efforts musicaux avec le groupe 96 êtres amersqui a publié Douleur du camp en 2018. Maintenant, avec cinq ans de préparation, ce groupe (basé à Los Angeles, pas en Pennsylvanie) est de retour avec Synergie restaurée sur Nuclear Blast Records.
Il y a beaucoup à aimer Synergie restaurée et si vous étiez (ou êtes) fan de CKY, ce disque est un must. Les structures des chansons sont similaires avec beaucoup de refrains accrocheurs mélangés avec juste ce qu’il faut d’angoisse et d’urgence. Bien qu’il s’agisse d’un disque lourd, il n’est pas accablant et ne repose pas sur le poids et la vitesse pour faire valoir son point de vue.
« Vaudeville’s Revenge » est un premier morceau groovy qui a CKY écrit partout. C’est flou et viscéral mais aussi ancré. Beaucoup de jeu de guitare stellaire, une excellente mélodie et des chœurs luxuriants démontrent le soin apporté à la création de chansons et vous accrochent dès le départ. Découvrez ces riffs !
L’une des choses que j’aime dans ce disque, ce sont les chansons qui ont du poids; qui ont les riffs mais aussi les sensibilités pop et rock. Cela est évident dans l’intelligent « Fire Skyline » qui a Meunier se retenant juste un peu sur les guitares et laissant sa voix conduire vraiment le morceau sans avoir peur d’utiliser sa capacité à atteindre ce registre supérieur. Maintenant, les paroles, dans une juxtaposition intéressante, parlent en fait de mettre le feu à Hollywood… au sens littéral. Signature Deron Miller ici les gens.
« Wish me Dead » est lourd sur le fuzz mais cette fois est entrecoupé d’un son de guitare clair et d’accords ouverts. Ce groupe n’a pas peur de prendre des risques avec son son et ces risques rapportent vraiment. Les paroles, encore une fois, sont brûlantes et la cadence vocale s’accorde si bien avec la musique ici.
Dans l’ensemble, il y a d’excellents morceaux ici, des solos solides et beaucoup de matériel agréable dans l’ensemble. C’est un disque qui sonne assez bien en termes de production et il n’y a pas grand-chose qui semble déplacé. Évidemment, ceux qui ont été fans du Deron Miller corps de travail va adorer ça. Cependant, il y a beaucoup de choses ici qui vont également attirer de nouvelles personnes.