Tant que les métalleux apprécieront les riffs malades, les solos endiablés, les batteries martelantes et les voix hurlantes, le thrash ne mourra jamais. Les années 2020 ont déjà produit des méga-œuvres thrash certifiables de groupes comme Mégadeth, Havok et Sépulturemais qu’en est-il des actes venant des profondeurs souterraines ?
Ces 10 albums représentent certains des meilleurs futurs poids lourds du genre, qu’ils rendent hommage à la vieille école ou qu’ils transportent le thrash vers de nouveaux royaumes croisés. Sortez vos meilleurs écouteurs et découvrez ces 10 superbes albums thrash des années 2020.
La vieille école est toujours en session, et si vous aimez le chaos hurlant de l’âge d’or du thrash, vous creuserez Boucher. Originaires de Belgique, les fous du metal thrashing ont sorti leur deuxième album en 2020. Le disque est plein de gros riffs des années 80 et de flair NWOBHM, et entre même en territoire néoclassique en volant à 200 mph. Mais qu’attendais-tu d’autre avec ce putain de titre d’album ?
Initialement publié indépendamment en 2020 avant d’être repris par Century Media l’année suivante, Le monde des espritsc’est Rythmes païens était la première tendance du style « western de la mort » du groupe du Nevada. Mélangeant la brutalité du death metal avec des guitares thrash punitives et des voix primitives, Le monde des esprits je me sentais comme une nouvelle race de hesher. Si vous manquez ces géants et anguleux Tueur riffs, écoutez simplement « The Bringer of Light ».
Celui-ci est une inclusion évidente. Forcéec’est Tuer la grille est d’une violence inébranlable, graveleux comme de la merde, extrêmement chirurgical et une masterclass globale de folie thrash. Il possède certaines des batteries les plus puissantes de mémoire récente et une véritable attitude de s’en foutre qu’il est difficile de rencontrer dans les années 2020. Si vous savez, vous savez. Sinon, écoutez dès que possible.
Traumatisme est loin d’être un album thrash typique. De l’esprit de Anacrusis leader Kenn Nardila sortie solo du musicien en 2021 représente près de deux heures de metal progressif et heavy heavy qui reflète tout, de Ozzy Osbourne à Théâtre du Rêve à Carcasse… et pourtant, c’est avant tout un disque de thrash. Traumatisme appartient essentiellement au Devin Townsend zone grise du manque de genre, mais c’est suffisamment thrash pour être inclus ici.
Si vous jetez le thrash old school dans les abysses et lui donnez une touche d’influence folk nordique, vous obtenez Nékromanthéon. Gagnant d’un Grammy norvégien (Spellemannsprisen) dans la catégorie métal, Visions de Trismégiste est sans aucun doute digne d’être honoré. Il y a ce classique Venin ambiance avec des riffs qui sonnent comme s’ils avaient été écrits par un Métallique-ère Dave Mustaine. Pas un moment ennuyeux.
Défaire les chaînes on dirait immédiatement que vous avez envoyé Déclenchement électrique et Holocauste toxique remonter le temps pour faire un lovechild thrash des années 80. SpectreLes vibrations old school et la voix diabolique de s’accordent à merveille avec le mélange de thrash classique et de riffs hardcore modernes du groupe, et dans l’ensemble, Défaire les chaînes est un banger de crâne et d’os qui démarre une fosse, brûle une église.
Quelqu’un a-t-il commandé son style thrash cajun ? Parce que cette merde est noircie ! Rarement un album thrash n’aura sonné aussi calme et beau, pour ensuite vous frapper dans la bouche avec un néant aussi implacable. L’éclat rythmique de Autonoèse‘ Lune des magies immondes est parfaitement accentué par sa production, qui permet à l’auditeur de ressentir chaque coup de chaque main qui cueille. Sérieusement, c’est peut-être l’un des albums les plus sous-estimés de la décennie jusqu’à présent.
Le thrash metal a-t-il besoin de plus de faussets ? Marteau mortel je le pense certainement. De retour dans la mentalité de la vieille école du thrash implacable, Guerre électrique se démarque vraiment grâce à Sergent Salstenla voix de, qui rebondit entre Venin et Judas Priest sans avertissement. Ses sauts vocaux sont vraiment impressionnants, tout comme la fiabilité du cinquième album du groupe infesté de zombies.
Éventreur de l’enfer est unique en ce qu’il apporte une approche massivement multicouche à ses thrashterpieces. Le projet individuel de James McBain n’est jamais, jamais, jamais ennuyeux… et vous découvrirez toujours de nouveaux morceaux de paysage sonore vicieux à chaque écoute. Démonistes Grim & Withered Hags c’est comme tous vos albums de speed metal préférés écrasés dans une œuvre thrash noircie savamment équilibrée.
Une autre entrée qui n’est pas un album thrash typique, Judiciairec’est épique Chair + Sang est un prétendant à l’album crossover de l’année. Le groupe de Texans a essentiellement pris tous les sous-genres du hardcore et les a fusionnés avec du thrash classique et Gojira pour réaliser cette œuvre massive et inspirée. C’est tellement lourd… si précis… si apparemment sans effort, et pourtant totalement unique. Voilà à quoi ressemble une montée en puissance.